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Ina-a-Mbanza Bulanda Bua Mulopo Fondation – La naissance du peuple luba – Tome 1

Lecture-Spectacle organisée par Alter-Kasaï asbl dans le cadre d’une journée hommage à Aubert Ntite Mukendi. La Salle Inzia nous accueillait avec chaleur et courtoisie.

Metteur en scène : Sifiane El Asad; Photos : Mulume Tshitenge; Chant : Mamu Ngalula; Conférencier : Jean Claude Kangomba; Intervenants : Thierry Michel, Josée Mukendi

Coordination : Ladi Bidinga Mpoyi

Interprétation: Pascale Kinanga, Nancy Maluba Mwanza : Actrices; Mulume Tshitenge : musicien (Balafon), chanteur

Ntite Mukendi Aubert Kizito, un homme aux multiples facettes que nous découvrons une de ses pièces de théâtre, Fondation – La naissance du peuple Luba TOME1 Ina-A-Mbanza Bulanda Bua Mupolo ou La Révolte contre l’Ordre Ancien
Le cycle, prévu à l’origine en trois tomes, présente de manière romancée les origines de l’empire Luba, fondé il y a plus de 500 ans et dont la mémoire encore vivante aujourd’hui s’est transmise par la tradition orale depuis plus de 50 générations. La forme théâtrale adoptée en fait une histoire vivante, illustration d’expériences de vie devant inspirer le présent et contribuer à la régulation de la vie en société. Basée sur les données de la tradition, il nous invite à l’intimité de l’oralité des séances d’initiation.
En retrouvant ses racines et la fierté d’un ancien royaume, il permet à son peuple de découvrir qui il est, d’où il vient, de se situer dans le monde complexe actuel et de construire le sens du futur. En effet, à travers cette histoire, sont offertes les clés de la tradition, en posant des fondements logiques et justifiés, permettant ainsi d’en redessiner les contours, dans notre époque en pleine évolution.

Résumé :

Le premier tome, Ina-a-Mbanza Bulanda Bua Mulopo ou la révolte contre l’ordre ancien, raconte l’arrivée d’Ilunga Mbidi, fondateur de l’empire, son ascension vers la prise du pouvoir et la révolte contre l’ordre ancien.

Fondation la naissance du peuple Luba Tome 1: Ina-a-Mbanza Bulanda Bua Mulopo Ou la révolte contre l’ordre ancien

Le cycle, prévu à l’origine en trois tomes, présente de manière romancée les origines de l’empire Luba, fondé il y a plus de 500 ans et dont la mémoire encore vivante aujourd’hui s’est transmise par la tradition orale depuis plus de 50 générations. La forme théâtrale adoptée en fait une histoire vivante, illustration d’expériences de vie devant inspirer le présent et contribuer à la régulation de la vie en société. Basée sur les données de la tradition, il nous invite à l’intimité de l’oralité des séances d’initiation.
En retrouvant ses racines et la fierté d’un ancien royaume, il permet à son peuple de découvrir qui il est, d’où il vient, de se situer dans le monde complexe actuel et de construire le sens du futur. En effet, à travers cette histoire, sont offertes les clés de la tradition, en posant des fondements logiques et justifiés, permettant ainsi d’en redessiner les contours, dans notre époque en pleine évolution.

Le premier tome, Ina-a-Mbanza Bulanda Bua Mulopo ou la révolte contre l’ordre ancien, raconte l’arrivée d’Ilunga Mbidi, fondateur de l’empire, son ascension vers la prise du pouvoir et la révolte contre l’ordre ancien.


Le second tomeIlunga-Mbidi Kiluwe Nkole wa ku Diiba ou la conquête militaire du pouvoir, explique, à partir de faits historiques, les conditions et les raisons qui ont conduit à la mise en place des nouvelles règles fondatrices de l’empire Luba.


Ntite Mukendi est malheureusement décédé avant d’avoir pu achever le troisième tome, Mulopo Kalaala-Ilunga, Nkuba Luandangana ou l’explosion impériale.

le Viol d’une Petite Cerise Noire

Dans l’Italie des années 90, une étudiante africaine est victime d’un viol collectif. Lardée de coups de couteaux, laissée pour morte, elle survit par miracle. Ce n’est qu’après de longues recherches que sa famille la retrouve, amnésique, dans un institut psychiatrique…

Distribution:
Auteur : Pascal Vrebos
Adaptateur : Gérard Adam
Mise en scène:   Imhotep Tshilombo
comédienne:      Yves-Marina Gnahoua
Danseur:            Ousman Gansore
Musicienne:        Claire    Goldfarb
Chorégraphe:     Zam Ebale
Éclairagiste : Benoit Theron
Régisseuse : Julie Debaene
Aide à la production: Sifiane El Asad

article de presse de Sophie D’Aubreby

« Nous n’avons pas osé abordé cette thématique de nous mêmes, il y a quelques années. Et, puis, Tshilombo nous a parlé du projet sur lequel il travaillait. Nous avons assez vite décidé de nous associer dans une démarche collaborative. La démarche artistique et éthique de cette œuvre convient très bien à nos idéaux. Idéal d’une société plus juste, moins sujette aux excès de violence. Sur scène, il est probablement très difficile d’ « interpréter » ne fut-ce que l’idée du viol. L’émotion prend inévitablement le dessus sur la logique. Et pourtant, c’est le jeu qui cache la souffrance. Qui cache les séquelles, qui cache du pathos. Pourtant, la gêne persiste. Le public lui est retourné. Il s’agit toujours, d’une partie de cache-cache émotionnelle entre la gêne de l’audience et la douleur du personnage. Les mots sont lourds, toujours. La musique sauve. La danse libère. Ce qui m’a ému , c’est la volonté de toute une équipe de faire passer le « message » coûte que coûte. Comme si c’était fondamental. Le but n’est certainement pas de soulager ou de confondre les consciences, mais plutôt d’éduquer aux conséquences de certains instincts les plus violents. Peut-être qu’un peu d’anticipation deviendra une échappatoire. S’agit-il de théâtre action ? Cela n’en a pas la forme, mais le résultat est identique. C’est un théâtre humanitaire, c’est un théâtre nécessaire. Nous en tout cas, on soutien le projet et cette équipe motivée et sincère. » (Sifiane El Asad)

Partenaire: Fantastique Collectif

Pour en savoir plus sur l’auteur, n’hésitez pas à écouter cette Rencontre radiophonique entre Pascal Vrebos et Edmond Morrel

Je t’embrasse

flyer A7 recto 17équipe du spectacle:
avec Rossandra Nicoletti & Frédéric Kusiak
Mise en scène de Sifiane El Asad

Assistanat à la mise en scène: Mihaela Fusaru & Yannic Duterme
Décors sonores: Benjamin Richard-Foy
Régie: Éric Mujana Mbuyamba
Costumes: Lola
Accessoires : Valérie Leclercq
Conseil artistique : Anne-Claire Backes Gicquel
Graphisme: Céline De Vos-Brindeau

en coproduction avec « Cité Culture »,
le centre culturel de la Ville de Bruxelles

www.fantasticollectif.net

tombouctoumini Sorti de « Lettres sans frontières par Roger Job », recueil de lettres adressées par des médecins humanitaires à leurs familles et leurs amis entre 1981 et 1994, âge d’or pour certaines ONG.
Cette adaptation théâtrale raconte le parcours de « Serge», un jeune médecin qui s’engage sur le terrain humanitaire en 1982. Il veut sauver le monde! Son initiation ne se fera pas sans douleur. La solitude de l’éloignement le conduit à désirer plus son travail sur place qu’un retour, de moins en moins probable, auprès de ses proches. Heureusement une ombre veille sur lui…

www.infojetembrasse.wix.com/jetembrasse

Nouveau Lieu !
A l’occasion de ce spectacle, nous occuperons un lieu atypique dans une annexe de la Cité Culture. Nous y poserons une structure temporaire capable d’accueillir plus de 120 spectateurs. Tous les éléments d’une salle de spectacle seront disposés: bar, accueil, salle, toilettes… Nous espérons ainsi convaincre de la nécessité d’affecter ce lieu à la création et à la diffusion. Une raison de plus, de nous y rejoindre.

avec le soutien de : le «SKarab Théâtre» , « Art & Vie », « Novaedes », « Loca-Déco » & «Art.27»

« Panshir, Afghanistan. Été 1981.  Quelques lignes pour te dire…

Que parfois, la solitude et la détresse me nouent le ventre. Que parfois le soir, j’éteins la lampe à pétrole et j’écoute les bombardements Je les sens venir à moi et je voudrais sortir tout de suite et courir vers les montagnes. Mais je n’ose pas réveiller les autres, j’ai peur du ridicule. L’angoisse me prend à la gorge et je m’assieds sur mon matelas, l’oreille tendue, entendant venir l’un après l’autre les bruits sourds des canons si proches. Je pense qu’on est fou de venir au milieu de tout cela.Qu’on peut mourir tout à coup, sans avoir le temps de rien… »

Sorti de Lettres sans frontières par Roger Job, recueil de correspondances de l’étranger, par des médecins sans frontières entre la fin des années 80 et le milieu des années 90. àl'ombreminiCe projet là, est une concrétisation de l’envie d’un des membres du Fantastique Collectif, de mettre sur scène des textes pour lesquels il avait une certaine affection. Ayant lu une partie des lettres, le projet a été porté à l’attention de M.S.F. et de l’auteur. Apparemment rien ne les retenait que nous en fassions un spectacle complet.

La motivation du groupe de monter cette œuvre, est le caractère valorisant d’une action didactique historique, qui rappelle les valeurs de générosité et de volonté d’êtres humains face au verrouillage bureaucratique mondial. Affirmer des choix aussi sacrificiels soient-ils, donne un reflet d’espoir dans une société d’obligation.

Il fut un temps vraiment pas si éloigné où des gens allaient en sauver des inconnus par la simple conviction que c’était louable. C’est cela que nous trouvons fantastique et c’est cela nous voulons montrer. Les vrais héros sont en nous.

Adaptation théâtrale des « Lettres sans Frontières » recueillies par le photo-journaliste Roger Job

Pour des informations complètes veuillez visitez le

Site internet « Je t’embrasse »

Adaptation théâtrale d’un recueil des lettres adressées par des médecins humanitaires à leurs familles, leurs amis entre 1981 et 1994, âge d’or pour certaines ONG.

Un véritable revival, au rythme des meilleurs titres musicaux belges et anglo-saxons.

Nous allons suivre année après année le parcours de « Serge », un jeune médecin qui s’engage sur le terrain humanitaire en 1982. Il veut sauver le monde ! Son initiation ne se fera pas sans douleur. La solitude de l’éloignement le conduit à désirer plus son travail sur place qu’un retour, de moins en moins probable, auprès de ses proches. Heureusement une ombre veille sur lui…

Questionnements

guatemalacityminiGénéralement, ces gens qui soulagent les plaies et les âmes de populations souffrant de conflits ou étant victimes de catastrophes, ne prennent conscience du poids de leur engagement qu’une fois sur le terrain.

Nous voulons montrer des failles humaines au travers d’un outil humanitaire qui se mue malgré lui en système où le « lucratif » prend parfois le dessus. Alors le doute s’installe dans le chef des acteurs de terrain et dans la société.

Les motivations s’en trouvent donc chamboulées. Il nous faut nous remettre en question. Que savons-nous des missions d’une ONG ? Quel est le quotidien d’un individu qui s’engage et que le système engage ? S’engager tient-il de la compétence universelle ?

C’est un droit mais pas un devoir. Le libre marché est-il en concurrence avec le libre arbitre ?

Nous contacter par e-mail

Personne de contact:

Sifiane El Asad

+32(0)494/33.15.16

Je lis

"Quelle aurait été ma vie si je n'avais pas quitté mon pays? Plus dure, plus pauvre, je pense, mais aussi moins solitaire, moins déchirée, heureuse peut-être. Ce dont je suis sûre, c'est que j'aurais écrit, n'importe où, dans n'importe quelle langue"

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Notre Dame de Perpétuels Donuts

 

Résumé

1975. Propriétaire d’un donut-shop aussi accueillant que sa propre maison, Edna Howard, élue Citoyenne de l’Année, reçoit des mains du maire une plaque commémorative qui récompense son infatigable engagement auprès des enfants maltraités.

 Avec un humour généreux, Edna fait le récit d’une vie chaotique où s’entrechoquent les rêves d’enfance et la violence d’un père, le fantasme d’un amour qui la sauverait et la brutalité d’un prince tout sauf charmant.

 

L’histoire

1975. Edna Howard, élue Citoyenne de l’Année, reçoit des mains du maire une plaque commémorative qui récompense son infatigable engagement auprès des enfants maltraités. De sa naissance où elle fut déclarée mort-née, à ce jour où elle est célébrée, Edna emprunte à nouveau le chemin qui l’amenée jusqu’à devenir une figure mythique de la ville de Hayward, propriétaire d’un donut-shop aussi accueillant que sa propre maison, elle qui petite fille, respirait leur odeur chaude et sucrée sur le seuil des boulangeries pour se consoler de n’être pas aimée.

 Avec un humour généreux, et sans complaisance, Edna fait le récit d’une vie chaotique où s’entrechoquent les rêves d’enfance et la violence d’un père, le fantasme d’un amour qui la sauverait et la brutalité d’un prince tout sauf charmant, le bonheur immense d’être mère et l’instinct de survie qui lui donnera le courage de divorcer à une époque où les femmes ne savent pas encore exister sans leur mari. A travers sa propre histoire, Edna tisse en creux l’histoire d’une famille dysfonctionnelle écrasée par le secret, et d’une réconciliation rendue possible grâce à la parole libérée et au pardon.

 

Interprétation: Natasha Mashkevich

Texte et mise en scène: Jordan Beswick

Traduction française: Tatiana Gousseff

Assistante mise en scène: Chloé Hollings-Plot

Régie : Éric Mujana MBUYAMBA

Chargée de diffusion : Valérie Leclercq

Délégué de production : Sifiane El Asad

Graphisme : Ariane Gielen

Réalisation audio et vidéo: Léonard Merri

Voix Off : Éric Caravaca

Silhouettes : Lucas Chol, Ada Cremers, Paul Cremers

Figurants : Chase Adams, Norman Cyles, Michael Feithhorn, Dylan Frazier, Isabella Frazier, George Gage, Miranda Garner, Asia Giles, Christian Graham, Will Hapeman, Mason Hayworth, Theron Lee Hicks, Sarah Hilburn, Hannah Huntley, Christian Kurpinski, Adam Lamb, Faith Littlejohn, Bridget Lucas, Jacob Luck, Brianna Mattox, Haley Motsinger, Stephanie Orta, Samantha Pierce, Caleb Spainhour, Shelby Spainhour, Evan Spencer, Elizabeth Stroup, Leah Webster, Aaron Whitaker.

Perruque : Philippe Arque

Décor : Alain Barrès

 

 

Production : Sokol.M Production & Fantastique Collectif

Avec le soutien de :

  • Le Ligueur en a parlé  
  • Art27
  • La Rétine de Plateau
  • Hair Club
  • Conseil des femmes  
  • Bxl Laïque / Festival des Libertés

 

Motivations du partenariat  avec le Fantastique Collectif

 » … la violence, en s’épanouissant, produit un épi de malheur, qui ne fournit qu’une moisson de larmes « . Eschyle

« Je suis convaincu qu’il n’y pas de fatalité ou d’hérédité à la violence et l’infortune. Il y a souvent moyen d’éviter le pire en se réappropriant les anciennes leçons des actes manqués. Je ne suis pas convaincu que nous ayons un « destin », ce qui fait de moi non pas un défaitiste devant un bonheur certain, mais plutôt un enthousiaste d’un passé avéré. Il n’y pas de bon ou de mauvais choix, il y a juste des décisions prises dans un contexte permettant un dénouement heureux. L’ auteur qui se révèle derrière son œuvre à trouvé le contexte théâtral et a pris le la décision d’influer sur cette pensée néfaste de la fatalité génétique. En dehors des statistiques, il y a des gens qui œuvrent au jour le jour pour panser les plaies et enseigner des comportements vitaux à la survie d’une espèce qui a cette opportunité incroyable de conscience. Cette conscience qui peut nous aider à nous éveiller sur le monde et même à dépasser les limites physiques concrètes, et cela rien que par l’esprit. Je pense donc, que pour avoir de l’esprit au théâtre, il faut du cœur et des tripes. Ce spectacle en a et pour sûr défend nos idéaux. C’est pour cette raison que nous nous avons repris la production et la diffusion respectant ainsi nos idéaux communs.» Sifiane El Asad

Dagon

Dagon & Other Macabre Tales

Ça se passe en 1922, dans un débit de boisson assimilé au « Commercial House ». Deux clients moqueurs, lisent tour à tourdes nouvelles sorties de la publication « Weird Tales », sensées leur faire peur… Il s’agit de nouvelles de Howard – Phillips Lovecraft. Celui-là, prétend avoir vu des choses terrifiantes.

Les trois hommes découvrent ses déclarations et ses souvenirs. Soudain les lumières s’éteignent. Au retour de la lumière, un nouveau client caché par une cape, est assis dans un coin de l’établissement… Il va leur faire passer l’envie de rire.

A des tables en bois, et en costumes d’époque, les acteurs liront et conteront, des nouvelles sorties du recueil « Dagon & other macabre tales » de Howard – Phillips Lovecraft. D’une manière ou d’une autre, toutes les nouvelles du « Dagon » seront abordées.

Si vous voulez passez un moment intime et chaleureux avec des créatures, n’hésitez pas, venez assister à « Dagon & Other Macabre Tales » !

Tu n’as rien vu à Fukushima

Quand j’ai entendu il y a quelques jours le nom de Sendai, la grande ville au nord de la Fukushima, je me suis souvenu de ma visite au marché de poissons et de la pension du bord de mer où nous logions avec notre fils. Le blondinet tenait à peine, attaché sur la selle de mon vélo, quand nous l’emmenions à travers les rizières, d’une plage à l’autre. Le matin, en guise de petit-déjeuner l’enfant recevait des oursins crus que l’aubergiste avait pêché la nuit. L’idylle familiale sur une plage de Sendai, et maintenant ça s’appelle Fukushima et la terre entière y a vu un panache blanc et lugubre.

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Aspartame

 « L’abus de biens et de consommation est un fardeau qui rétrécit l’existence. L’absence d’encombrement procure de l’espace pour penser, et sans doute même pour comprendre. »

John Pawson, Extrait de Minimum

 

essai-affiche-naturelminiLisa se retrouve dans l’appartement de sa sœur jumelle, Maria, pour ranger ses affaires. Elle n’avait plus eu  de ses nouvelles depuis quinze ans. Or Maria s’est tuée dans un accident de voiture. En mettant de l’ordre, Lisa va découvrir des tickets de caisse derrière lesquels Maria notait des réflexions, des poèmes…, une sorte de journal intime. C’est ainsi qu’elle découvrira quelle était la vie de Maria: une vie très stressante partagée entre le travail, les achats et la solitude. Dans cet appartement, les objets semblent vivre et faire revivre Maria On suit quelques scènes de sa vie, quelques-uns de ses états d’âme et son désarroi final.

Entre deux tickets de caisses ramassés par Lisa, Maria nous apparaît tel un fantôme. Elle se raconte avec humour. Elle travaille dur et consomme à corps perdu. Elle aime faire des trouvailles. C’est la compétition, comme dans sa boîte où elle est secrétaire de direction. Sa vie semble structurée et remplie. Mais la pression monte, l’entreprise délocalise et licencie.  Quand son entreprise déménage, elle perd son emploi et avec, son pouvoir d’achat… La vie est à revoir… Les tickets de caisse accumulent les bouteilles d’alcool et les boîtes de tomates pelées. Les amis disparaissent, Maria tient bon puis craque. Reste un journal intime écrit sur des tickets de caisse…

 

Message :

Aspartame, par le biais d’un drame, fait contraster deux philosophies de vie. L’une comble son vide avec des promotions, l’autre a trouvé la douceur de vivre dans l’exil.

Plus qu’une satire de nos « boulimies de consommation », elle brosse à travers l’histoire de Maria et Lisa, le portrait doux-amer d’un quotidien que l’on tente vainement de fuir quand s’installe la solitude. On retrouve l’écriture orale, pointue et limpide, teintée d’humour d’Eric Durnez.

(dixit Nurten AKA et Nathalie Delage.)

Extraits :

Maria : « Faut apprendre à aimer la lutte, aimer la compétition, tu verras, ça devient une drogue, une vraie drogue.  Si tu t’arrêtes, si tu commences à réfléchir, à te plaindre, t’es foutue, Viviane, t’es morte.  Le train ne s’arrête pas.  Tu as voulu respirer deux minutes sur un banc, le train est reparti, la gare abandonnée, tu n’as rien vu venir.  Moi, la pression j’aime ça.  Le stress, les résultats, les objectifs plus 25, c’est un jeu, Viviane, une sorte de grand jeu, c’est comme ça qu’il faut le prendre, un grand jeu… Je lui ai dit à Viviane. »

 

Lisa : «Elle a répété au moins vingt fois que tu n’étais pas du genre à te laisser aller, à te poser trop de questions … et puis ta situation, ta belle situation, toute l’énergie que tu donnais à ton travail, ta carrière, ta confiance en la vie , inébranlable…

Ça SUFFIT !»

La Chèvre qui Rit

chevre3« La Chèvre qui Rit », comédie à sketchs

Comédie sociale mettant en perspective les manières et les habitudes africaines.

 Tout en taquinant la communauté africaine de Belgique, en la faisant rire le spectacle permet au public, par l’humour, de s’interroger sur lui-même et son environnement.

Le contexte est particulier car il revient à passer une soirée dans un cadre de restauration africaine valorisée par des textes rafraîchissant de dérision. Ce repas-spectacle est accessible. (Le projet a été inauguré le 11 mai 2014 à 18hau « Kuumba » rue de la Paix, 35 1050 Bruxelles)

Prochaine date :

Votre séquence humour avec Doudou Ntumba et Pascale Kinanga, mise en scène par Dada Stella Kitoga chez Maria Clara ART Point.

chevre annonce

Réservations : mwaadiasbl@gmail.com

Ce spectacle est une production de « M’WAADI asbl », en partenariat avec « CHANGE » asbl , Malukai asbl et le « Fantastique Collectif ».

Concept :
Valoriser les espaces gastronomiques en créant un événement humoristiques dans votre établissement, qui imprimera sa présence dans l’esprit des gens, dans les radios communautaires, dans les réseau sociaux, au cœur des événements connexes. Faire vivre votre lieu de façon originale….

Contact : mwaadiasbl@gmail.com

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L’Équipe :

site pascale chervre

 

 

 

 

 

Edwige N’dabian : comédienneauteure

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Yves-Marina Gnahoua : comédienne

Elle obtient successivement en 1998 et 1999, un Premiuer Prix en Art Dramatique et Déclamation au Conservatoire Royal de Bruxelles. Plus tard elle jouera…

  • 2007 – 2009 « La Traversée de la Mort » mis en scène par Jamal Youssfi
  • 2006 « Ce que Senghor dit encore aux femmes »
  • 2005″Martino », une coproduction KVS/Green Light et DASTheater, mise en scène par Raven Ruel
  • 2005 « Ville en Soie », création de KVS, Dito’Dito et le KunstenFESTIVALdesArts, et Théâtre National
  • 2004 « Les Nègres » de Jean-Genet ; mise en scène par Dominique Serron
  • 2003 – 2005 « La violence » (récital de poésie) au Théâtre Poème
  • 2003 – 2004 « Bintou » de Koffi Kwahulé ; mise en scène de Rosa Gasquet, Théâtre Océan Nord et Centre Jacques Franck
  • 2001″Jeux d’Intérieur » de Jacques De Decker dans une mise en scène de    Sue Blackwell
  • 2002“Intermezzo” de Jean Giraudoux, mis en scène par Herbert Rolland, Théâtre de la Vie
  • 2002 « Les Troyennes » d’Euripide, mis en scène par Jacques Neefs, Théâtre Royal du Parc
  • 2001 – 2003 « Le Médecin Malgré Lui » de Molière, mis en scène par Herbert Rolland
  • 1998 Rôle “Les Héros de mon Enfance” de Michel Tremblay mise en scène de Thierry Janssen, Théâtre des Riches-Claires
  • 1998 “Comme des Flèches” de Kousy Lamko

À l’écran, on a pu la voir dans …

– « Einstein était un réfugié « , court-métrage de Solange Cicurel, avril 2010
– « Le Grand Jeu « , court-métrage de Sylvestre Sbille, fév 2010
– « Oscar et la Dame Rose « , long-métrage cinématographique d’Eric-Emmanuel Schmitt, oct 2008
– “Nuit Noire”, long-métrage cinématographique d’Olivier Smolders, mai – juin 2002

tshi Tshilombo Imhotep : interprétation et mise en scène

En 1996, il obtient son Premier Prix Section Art Dramatique au Conservatoire Royal de Bruxelles. Par la suite il jouera dans des styles divers. Devant la caméra, dans « Les oiseaux du ciel », « Africains poids-moyens », « L’évangile selon Aîmé », « Un fils sans histoire », « Casablanca Driver », « Changement de régime » et « Dédales » .

Depuis 2007, il a mis en scène « Le Viol de la petite cerise noire », « Cendrillon ou la Fièvre Africaine » et s’attaque aujourd’hui à ce nouveau défi.