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Poëtik Babeleir

MC Gare

Mercredis 21 février, 20 mars et 24 avril

à 20h00 (inscriptions pour l’Open-Mic à partir de 19h)

Contact et information : https://www.facebook.com/profile.php?id=100088312545890

poetikbabeleir@gmail.com ou en MP

www.fantasticollectif.net

Poèmes, nouvelles, extraits, slam, pensées, portraits …

La MC Gare se transforme en un lieu d’expression spontanée. Un mercredi soir par mois, prenez un billet pour un périple à travers des contrées littéraires. Le Fantastique Collectif en partenariat avec la Maison de la Création, vous invite à embarquer pour cinq sessions mensuelles de lectures en tout genre.

Notre personnel de bord vous proposera un cabaret érudit, tout en sirotant thé ou café et grignotant houmous ou spéculoos.

On embarque pour un trajet en deux parties. Départ en gare pour 50 minutes de littératures variées, programme concocté par nos cheminots du verbe, les artistes du Fantastique Collectif. Après une courte pause, nous reprendrons la route pour un cabaret singulier de voyageurs occasionnels. Pour la dernière étape, nous laisserons les usagers créer la surprise grâce à un micro ouvert sur des impromptus originaux.

L’émotionnel est en perpétuel mouvement, il mérite qu’on le laisse dans un flow organique.

Le Poetiek Babeleir, se veut un laboratoire d’idées et d’essais.

Le train des mots entre en gare ! Prenez-le.

Dramatik Babeleir

à la MC Gare
2 rue du champs de l’Église 1020 Bruxelles
Mardis 10 janvier, 14 mars et 16 mai à 14h00 à 17h30
Contact et information : Sifiane El Asad / fantasticollectif@gmail.com ou par téléphone +32(0)494331516

Dramatik Babeleir :

Babeleir = bavard.

Lectures de textes de théâtre. « Participez aux Dramatiek Babeleir !

Nous vous proposons de découvrir le travail de textes dramatique à différents niveaux de chantier. De premières moutures à versions finales, vous aurez l’occasion de commenter les œuvres.

En première partie de la session, vous assisterez à une lecture réalisée par des professionnels.

Une pause donnera l’occasion de faire des retours en toute détente autour d’une collation.

En seconde partie, la lecture sera exécutée par un mélange de professionnel et d’amateur. Il se pourrait même que vous puissiez participer en disant quelques répliques.

Après une séance de question-réponses, vous pourrez de nouveau faire part de vos opinions. »

Lectures de textes de théâtre…
La MC Gare se transforme en un lieu de recherche théâtrale. Un mardi après-midi, un mois sur deux, prenez un billet pour une aventure vers des contrées scéniques inexplorées. Le Fantastique Collectif en partenariat avec la Maison de la Création vous invite à embarquer pour trois sessions bimensuelles de lectures dramatiques.
Notre personnel de bord vous proposera une balade en scène, tout en sirotant des sirops méconnus.
Prenez le train du Dramatik Babeleir ! Nous découvrirons des textes en chantier à différentes étapes de travail. De premières moutures à des versions finales, vous aurez l’occasion de commenter les œuvres. À l’aller, vous assisterez à une lecture réalisée par des professionnels. L’escale donnera l’occasion de partager vos avis sur les textes présentés. Nous reprendrons la route pour un cabaret singulier de voyageurs occasionnels. Pour le retour, nous laisserons les usagers créer la surprise en leur laissant les commandes de certains rôles d’un nouveau texte.
Le train des mots entre en gare ! Prenez-le.

Les cheminots des dialogues prépareront ces rencontres informelles. Les Dramatik Babeleir s’ouvrent à tout individu curieux de théâtre. La lecture publique existe en circuit court et elle est nécessaire. Les lectures publiques sont avant tout dédiées à la découverte et à la promotion du théâtre. Les auteurs acceptent de voir leur texte mis en lecture pour gagner en visibilité : éprouver, faire connaitre, attiser cette curiosité du public féru. Elles servent les auteurs à obtenir une première reconnaissance. Pour les lieux de représentations, les lectures servent à rester informé sur ce qui s’écrit ici et maintenant. Les lieux organisateurs de lectures s’engagent, par mission ou conviction, dans la création contemporaine. La lecture publique est vitale pour le métier. La lecture passe pour bouffées d’air frais face au constat du manque d’occasion de finir sur les plateaux. Il faut bien comprendre le processus d’écriture. L’épreuve du plateau est souvent une étape avant le remaniement. Les qualités de l’auteur et du texte prévalent sur la production voire sur la création.

 

Tango & Pie

Collaboration avec l’asbl culturelle Faucon Rouge ce projet est soutenu par « Un Futur pour la Culture » 2020/2021

Le Centre Culturel « la Maison de la Création Bockstael » nous a accueilli du 7 au 11 décembre 2020, pour une résidence de recherche. Nous sommes suivis par la Bibliothèque de la Ville de Bruxelles Laeken et « Les Amis de la Terre » asbl

Travail de recherche dramatique collective.

Avec Gaëtan Wenders, Florence Hebbelynck et Sifiane El Asad

assisté par Maeva Lambert et François Kervyn

Extrait:

Ulysse – Bonjour, Barbara !

Barbara – Bonjour, Ulysse !

Ulysse et Barbara s’installe à table, face-à-face. Barbara coté jardin et Ulysse vers le centre. Sur la table, deux mugs et un journal plié. Barbara commence à lire le journal sans date ou référence précises. Certains articles n’existent même pas à la Une. Ulysse prend le mug.

Ulysse – Tu sais, quoi ?

Barbara – Non.

Ulysse – J’ai fait un rêve étrange, cette nuit.

Barbara – Ah, bon ?

Ulysse – Oui. Tu veux que je te le raconte ?

Barbara – (sans quitter le journal des yeux) Avec joie, je t’en prie.

Ulysse – Bien. Alors, je me trouvais avec toi sur un sommet. On dansait dans un décor étoilée.

Barbara – On dansait ?

Ulysse – Oui, une sorte de chorégraphie. Une sorte d’art martial, au ralenti.

Barbara – Du taï-chi Chuan.

Ulysse – Du quoi ?

Barbara – Du taï-chi Chuan, c’est une sorte de danse codée au ralenti. C’est très relaxant. Tu devrais en faire.

Ulysse – Ah, bon ? Tu trouves que je suis stressé ?

Barbara – Je ne me permettrait pas.

Ulysse – Oui, mais tu penses que je devrais éviter de réfléchir.

Barbara – Si tu veux. Moi, réfléchir, ça me donne mal au crâne. Et lendemain, je ne suis plus bonne à rien.

Ulysse – Tu as raison. Tu as toujours raison.

Barbara – Je n’irais pas jusque là, mais oui.

Ulysse – Tu étais dans mon rêve. (temps) Tu me parlais.

Barbara – Peut-être. Sans doute . Je ne sais pas. Je ne me rappelle jamais de mes rêves.

Ulysse – Oui, j’ai remarqué, ça.

Dramaturgie expérimentale:

On explore le spleen de la cinquantaine, de l’embourgeoisement et l’infinité des réalités.
« Nous sommes des miroirs de nous-mêmes ».
Nous entamons le travail d’écriture grâce à des improvisations. Il en ressort des lignes directrices.
À l’instar des avatars des Sims ou de leurs reflets dans leurs miroirs, les personnages soit sclérosés soit désinhibés. Nico lui oublie le 4éme mur pendant et évoque l’impression de surplomb, la théorie des cordes, la plongée dans les abysses. Sommes-nous dans une cohabitation anecdotique ou dans la plus grande des révélations? Ce texte a quelque chose de Pirandello.
Synopsis : Ulysse, Barbara et Nico habitent le même appartement. Quotidiennement, Ulysse et Barbara papotent à la table de la cuisine-salon. C’est là aussi qu’ils répètent une danse de salon. Le soir, dans leurs chambres respectives, ils s’évadent à travers leurs peurs et leurs phantasmes. Il ne croisent jamais Nico qui apparaît quand les deux amis sont couchés. Un jour, une tarte trône au centre de l’espace. A qui appartient-elle ? Est-elle la promesse d’une célébration à venir ? Vont-ils se la partager de façon égalitaire ? Cette tarte va mettre en jeu, jusqu’à l’absurde, toute la symbolique de la fameuse ‘part du gâteau’.

Nos propositions de jeu ne seront pas que dialoguées. A côté de la tarte ‘la Pie’, il y aura ‘le Tango’, la danse des corps… Le tango comme une perpétuelle recherche d’équilibre dans un monde en pleine mutation et explosion des codes et des rapports. Apparaîtra évidemment en filigrane, les contradictions de nos trois personnages. L’un vivant comme si de rien n’était, les deux autres étant contraints d’explorer vaille que vaille leurs mondes intérieurs. Sous des apparences réalistes, notre spectacle se veut un questionnement existentiel tournant résolument le dos à un traitement documentaire.
Nous avions commencé ce travail de recherche dés juin 2020. Nous nous donnions un an pour conclure à une première mouture de texte.
Nous sommes suivis par la Bibliothèque de la Ville de Bruxelles Laeken et « Les Amis de la Terre » asbl (valeurs éthiques) qui s’investiront dans les activités menant à amener des publics divers à s’impliquer dans des actions créatives auprès des artistes. Il y aura un vrai travail de médiation.
Nous utiliserons la technique d’éducation populaire, « Les Porteurs de Paroles » que nous maîtrisons, afin d’intéresser le tout public aux questions qui nous taraudent.

La Part de Reine

Si la femelle labrador considérait toute personne de son œil noisette, Clovis, lui, n’apostrophait que les adultes en leur tendant sa paume ouverte. Les enfants en avaient peur. D’où venait cet effroi ? De nos parents d’abord, qui nous ordonnaient de ne pas le fréquenter. De son statut insolite, à mi-chemin entre l’homme et la bête puisqu’il vivait dehors, mastiquait en public, dormait à la belle étoile, tel un animal sauvage. Son allure imposante, sa sidérante immobilité, ses grands traits précis évoquaient une statue antique de la mythologie païenne, un Zeus ou un Poséidon égaré dans le monde moderne, riche d'un savoir ancien.

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Tu n’as rien vu à Fukushima

Quand j’ai entendu il y a quelques jours le nom de Sendai, la grande ville au nord de la Fukushima, je me suis souvenu de ma visite au marché de poissons et de la pension du bord de mer où nous logions avec notre fils. Le blondinet tenait à peine, attaché sur la selle de mon vélo, quand nous l’emmenions à travers les rizières, d’une plage à l’autre. Le matin, en guise de petit-déjeuner l’enfant recevait des oursins crus que l’aubergiste avait pêché la nuit. L’idylle familiale sur une plage de Sendai, et maintenant ça s’appelle Fukushima et la terre entière y a vu un panache blanc et lugubre.

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